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Cybercriminalité, cybermenaces et cyberfraudes

I. BOUHADANA, W. GILLES (sous la dir.)

Epuisé

Cet ouvrage est épuisé.

Introduction : Cyberespace, cybercriminalité et libertés (W. Gilles & I. Bouhadana)
1. Les phénomènes globaux de criminalité : Introduction historique (XVIe – XIXe siècles) (R. Verwimp)
– Cybercriminalité et réponses juridiques : le point de vue de la France (M. Quemener)
– La cybercriminalité du point de vue japonais (Y. Tsutsumi)
– La cybercriminalité au regard de l’expérience russe (A. Donchenko)
– La cybercriminalité du point de vue canadien (S. Bergeron-Guyard)
– La cybercriminalité du point de vue de l’OCDE (L. Bernat)
2. Une cybercriminalité dans le continuum défense / sécurité (Gal M. Watin Augouard)
– Le cybercriminel : portrait d’un profil type (E. Freyssinet)
–L’impact économique de la cybercriminalité (J.-P. Dardayrol)
– Blanchiment d’argent et lutte contre la cybercriminalité (Ch. Caubel)
– Cybercriminalité et cyberfraude en Afrique subsaharienne : quels impacts socio-économiques ? (F.-X. de Perthuis de Laillevault)
– Ambiguïtés et cyberconflits (Ph. Wolf) – Les cyberattaques et le cyberespionnage (B. Hamon)
– La curation au service de la culture informationnelle en intelligence économique (J.-P Pinte)
3. La cybercriminalité, résurgence du furtum noctu à l’ère du numérique (P. Joxe)
– Internet : efficacité des poursuites et ordre public international (J.-J. Lavenue)
– La loi du 5 janvier 1988 sur la fraude informatique (loi Gofrain) (J. Godfrain)
– La Convention de Budapest sur la cybercriminalité du 23 novembre 2001 (K. Bartholin)
– La jurisprudence judiciaire en matière de cybercriminalité (C. Sorita-Minard)
– La jurisprudence constitutionnelle en matière de cybercriminalité (I. Bouhadana)
– Mutations et enjeux de la fraude face au développement de la cybercriminalité (W. Gilles)
– Les investigations numériques expertales en matière de cyberciminalité (J.-F. Tyrode & J.-L. Courteaud)
– L’usurpation d’identité en ligne (F. Mattatia)
– Le client dans la relation bancaire : quelle protection face aux cyberattaques ? (É. Quillatre)
4. La réponse graduée en 2010-2011. La France est-elle sortie des années zéro ? (J. Berbineau)
– L’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (A. Champagnat)
– Les douanes face à la cybercriminalité (G. Schoen)
– La lutte contre la cybercriminalité au ministère de la justice (D. Crochemore)
– Les actions de l’Union européenne en faveur de la lutte contre la cybercriminalité (S. Purser)
– La cybercriminalité en matière de jeux en ligne (G. Menu-Lejeune)
– Les entreprises au service de la lutte contre la cyberdélinquance (J.-Ch. le Toquin, Microsoft ; E. Edelstein, Orange; É. Duval, dir.., SFR; B. Tabaka, PriceMinister)


La cybercriminalité occupe une place grandissante dans un monde désormais exposé au développement des technologies de l’information et de la communication. L’avènement d’une société numérique incite chaque citoyen à s’interroger sur ces évolutions qui concernent tant l’intérêt général et les libertés individuelles que le droit, l’économie et les relations internationales.
Cet ouvrage traite de la cybercriminalité, des cybermenaces et de la cyberfraude de façon pluridisciplinaire, c’est-à-dire, sous l’angle historique, juridique, économique, social, etc. Il réunit les contributions des spécialistes de ces questions, qu’il s’agisse d’universitaires, de hauts fonctionnaires français et internationaux, des magistrats, ou encore des représentants d’entreprises spécialisées dans le domaine des technologies de l’information et de la communication.
Une première partie porte sur les perceptions et les mutations de la cybercriminalité, des cybermenaces et des cyberfraudes, non seulement en étudiant la définition de ces notions dans le monde (France, Japon, Russie, Canada, OCDE) mais également en analysant les enjeux juridiques, économiques et sociaux liés à cette question.
La deuxième partie traite des dispositifs juridiques de cette problématique, en analysant à la fois les sources nationales et internationales en la matière mais également l’appréhension des pratiques de cybercriminalité par le droit (cyberfraude fiscale, investigations numériques expertales, usurpation d’identité en ligne, cyberfraude bancaire).
La troisième partie est consacrée aux acteurs, qu’il s’agisse des institutions au service de la lutte contre la cybercriminalité (OCLCTIC, Douane, Ministère de la Justice, Union européenne, ARJEL, etc.) ou des entreprises spécialisées dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication.